De phrases en phrases

Et bien le mois de Novembre est arrivé et avec lui l'hiver semble vouloir s'installer. 2,5 ° ce matin sur mon balcon, restons au chaud sur nos ordinateurs et jouons ensemble.

Je vous propose d'écrire une histoire à plusieurs. Je vous donne la première phrase et vous me proposez la suite en commentaire. Comme je suis la seule maîtresse à bord de ce blog, je choisirai en accord avec moi-même les phrases qui me plaisent le plus et j'enrichirai le récit au fur et à mesure de vos propositions. Suis-je bien claire sur la règle du jeu ?

Alors c'est parti !

Pierre marchait seul le long de la route déserte. Une brume épaisse avait voilé le paysage d’un soupçon d’irréalité.
Il ne regardait que ses pieds, pitoyables et fatigués: surtout ne pas lever les yeux .
Il pataugeait dans une boue glauque et se noyait dans ses pensées.
Son horizon, il préférait marcher dessus !!!
Marcher, marcher, surtout ne pas s'arrêter.
Le choc fut brutal. De plein fouet, l'esprit ailleurs, Pierre n'avait pas vu le réverbère.
Il retomba lourdement en arrière, et assis dans la boue, des étoiles plein la tête.
Pierre contempla le coupable.
Se passant la main sur le front, il se rendit compte qu'il saignait légèrement, en plus de la bosse qui gonflait comme dans les dessins animés.
Reprenant ses esprits, il examina son agresseur.
Que faisait-il là, il n'y a rien à éclairer ! Pas de trottoir ou de route. Tout seul au milieu de la brume, comme lui.
En regardant de plus près, il remarqua la marque du choc, une perle de sang restait accrochée au mât.
Mais il y en avait d'autres, à différentes hauteurs, combien de victimes?
Puis une pensée lui traversa l'esprit: "Pourquoi mettre un seul lampadaire dans un endroit pareil et ne pas l'allumer?"
Parce-que la nuit tous les chats sont gris...

Comments

[erreur]

Parce-que la nuit tous les chats sont gris...

[Véro]

Puis une pensée lui traversa l'esprit: "Pourquoi mettre un seul lampadaire dans un endroit pareil et ne pas l'allumer?"

[Didier]

Se passant la main sur le front, il se rendit compte qu'il saignait légèrement, en plus de la bosse qui gonflait comme dans les dessins animés.
Reprenant ses esprits, il examina son agresseur.
Que faisait-il là, il n'y a rien à éclairer ! Pas de trottoir ou de route. Tout seul au milieu de la brume, comme lui.
En regardant de plus près, il remarqua la marque du choc, une perle de sang restait accrochée au mât.
Mais il y en avait d'autres, à différentes hauteurs, combien de victimes?

[any]

Elle n’aurait pas dû, non elle n’aurait pas dû me mettre au défi de partir.
Mais je suis un imbécile et voici où me conduit mon orgueil démesuré. Elle doit être bien au chaud, lovée prés de la cheminée et moi je souffle sur mes doigts pour les réchauffer.
J’ai la tête qui va éclater, ce réverbère est un dur et je suis en pâte à modeler : façonné, formaté, aseptisé, robotisé par une belle évaporée !

[Didier]

Le choc fut brutal. De plein fouet, l'esprit ailleurs, Pierre n'avait pas vu le réverbère.
Il retomba lourdement en arrière, et assis dans la boue, des étoiles plein la tête.
Pierre contempla le coupable.